Le syndicat européen SolarPower Europe a diffusé son document “Solaire, biodiversité, utilisation des sols : lignes directrices sur les meilleures pratiques”. Cette boîte à outils à destination des professionnels et des pouvoirs publics réunit des bonnes pratiques en matière de biodiversité et d’utilisation des sols. Pour chaque phase d’un projet, elle propose ainsi un guide étape par étape des questionnements et thématiques que les promoteurs de projets solaires doivent prendre en compte.

Face à l’augmentation des capacités photovoltaïques installees et à l’objectif de déployer 750 GWc d’ici à 2030, le rapport propose aussi un chapitre consacré à l’identification des terrains adaptés aux projets de grande envergure. Parmi les recommandations clés, il cite la priorité accordée à l’utilisation de terrains artificialisés, les relations avec les propriétaires fonciers et les agriculteurs sur des projets d’agriPV à double usage, l’évitement des zones humides et des forêts naturelles, et la prise en compte des plans d’eau artificiels pour l’amélioration de la biodiversité grâce au PV flottant.

Rédigé avec le concours de l’association BirdLife, qui mène des actions pour la conservation des oiseaux, de leurs habitats et de la biodiversité dans le monde, le document fournit enfin des études de cas dans plusieurs États membres de l’UE, mettant en évidence la manière dont les différentes règles européennes sont appliquées au plan national et leur pertinence pour le solaire. Par exemple, le parc  photovoltaïque de BayWa r.e. de 7,5 MWc à Spitalhöfe en Allemagne, qui est l’un des premiers parcs hybrides du pays, accueille des îlots fleuris qui augmentent le nombre de pollinisateurs sauvages.

De son côté, Amarenco s’est engagé à investir dans la restauration des écosystèmes naturels dont il a la charge, par le biais du programme ECHO. Il porte, entre autres, sur le financement de programmes spécifiques axés sur la microforesterie, l’agriculture et la régénération des sols.